Henry James est né à New York (Etats-Unis) le 15 avril 1843.
Il est le fils d’Henry Jame Senioir, un grand intellectuel, et de Mary Robertson Walsh. Il a quatre frères et sœurs. Sa famille, d’origine irlandaise, a émigré aux États-Unis en 1789 et y a fait fortune. Henry James grandit entre l’Amérique et l’Europe. Il est notamment éduqué à Genève, Londres et Paris par des tuteurs, d’où son affection toute particulière pour l’Europe et la découverte très jeune de la littérature.
En 1860, la famille s’installe en Nouvelle-Angleterre. En 1862, il entreprend des études de droit à Harvard, puis les interrompt brutalement pour se lancer dans l’écriture. Dès 1863, il publie anonymement sa première nouvelle, Une tragédie de l’erreur. En parallèle, il publie des articles dans des revues, notamment l’Atlantic Monthly où il signe sa première nouvelle, L’Histoire d’une année, en 1865.
Après un voyage européen d’un an, il est de retour en 1870 à Cambridge, où il sort son premier roman : Le Regard aux aguets. Son deuxième roman, Roderick Hudson, est publié en 1875 dans l’Atlantic Monthly. C’est la première fois qu’il aborde les différences culturelles entre l’Amérique et l’Europe qu’il a pu constater durant son enfance et son récent voyage. Il développe également le genre fantastique avec son ouvrage Le Dernier des Valerii (1874).
En 1876, Henry James s’installe à Londres. Il côtoie durant cette période le milieu littéraire, notamment à Paris où il séjourne quelque temps entouré de Gustave Flaubert, d’Émile Zola et de Guy de Maupassant. Ces années lui inspirent ses œuvres suivantes, L’Américain (1877) et Les Européens (1878).
En 1881, Henry James sort Portrait de femme, qui reste à ce jour l’un de ses ouvrages majeurs. Il y développe à nouveau le choc des cultures européennes et américaines. L’année suivante, Henry James perd successivement son père et sa mère. Il continue d’écrire et publie deux nouveaux romans en 1886, Les Bostoniennes et La Princesse Casamassima.
Son talent est reconnu, mais l’écrivain arrive difficilement à vivre de sa passion. Il s’essaie au théâtre, sans rencontrer le succès espéré. Dans les années 1890, Henry James se tourne vers l’univers fantastique. Il publie plusieurs nouvelles dans ce style littéraire : Les Amis des amis (1896) et Le Tour d’Ecrou (1898). Au début du XXe siècle, il écrit plusieurs romans, dont La Source sacrée (1901), Les Ambassadeurs (1903) et Le Tollé (1911), ainsi que de nombreuses nouvelles.
Henry James décède le 28 février 1916 dans le quartier de Chelsea à Londres.
Source bibliographique : Fnac et la République des Lettres
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Henry James sur le site de la Fnac